Amis de la sérénitude et de l’omelette aux champignons réunies, bonjour ! Nous sommes le Mardi 22 octobre 2019, 1er jour de brumaire, dédié à la pomme dans le calendrier républicain mais où l’on fête les Salomé, chère à mon cœur !
Ce 22 octobre marque aussi le jour anniversaire de la naissance du grand, très grand Georges Brassens. Les cénobites tranquilles marque chaque année cet évènement majeur. Originaire de Cette (aujourd’hui, on écrit Sète), petit port du Languedoc, le futur poète « monte » à Paris en février 1940. Il trouve asile chez sa tante Antoinette et apprend la musique sur son piano. Anarchiste et pacifiste de cœur, il est indifférent au contexte dramatique de l’époque. En 1943, il est envoyé dans un camp de travailleurs à Basdorf, près de Berlin, au titre du STO. Il s’enfuit un an plus tard, à la faveur d’une permission, et se réfugie chez Jeanne et Marcel Planche, au 9, impasse Florimont (14e arrondissement). Il y restera 22 ans. Pour Jeanne, il écrit La cane de Jeanne et pour Marcel, qui tient un bistrot dans la rue d’Alésia voisine, sa plus célèbre chanson : L’Auvergnat. Pour sa compagne Pupchen, rencontrée en 1947 et à laquelle il restera toujours fidèle, il écrit aussi La non demande en mariage. Voici une version jazzy de la chanson Le vent.
Ayant abandonné le piano pour la guitare en 1951, il multiplie les auditions sans succès. Au bord du découragement, le 24 janvier 1952, il obtient enfin sa chance grâce à la chanteuse Patachou qui l’a pris en affection et, malgré son trac, accepte de le produire dans son cabaret de Montmartre. La consécration vient deux ans plus tard, le 23 septembre 1954, à l’Olympia. Il va mourir en octobre 1981. Il est inhumé, presque comme dans sa chanson Supplique pour être enterré sur la plage de Sète, non pas au cimetière marin de Sète où est enterré Paul Valéry, mais au cimetière du Py, juste au-dessus de l’étang de Thau. Ce cimetière est aussi appelé « le ramassis » car c’est le cimetière dit « des pauvres » en opposition au cimetière marin qui domine la mer. Je crois bien que Brassens est le premier chanteur dont je me souvienne avoir entendu la voix à la TSF, mon père me faisait écouter Gare au gorille et ma mère ne trouvait pas ça drôle du tout, il ne m’a jamais quitté depuis.
Allez merci de votre visite, portez vous bien et à bientôt peut-être.
Mon premier émoi, moi aussi…
22 octobre 2019 @ 7 h 35 min
Merci..très bel hommage à tonton Georges ! Il m’a accompagné toute ma vie et gamin j’écoutai au poste « le gorille » avant qu’il ne soit interdit ! bon ! je suis un vieux machin de la tribu des tamalou !!
22 octobre 2019 @ 7 h 54 min
Merci pour ce billet,
ainsi qu’à cet immense Bonhomme, qu’il m’arrive souvent d’invoquer en chanson en maintes.circonstances
Et, en coup de vent, en passant,
celle-ci que je trouve très belle :
https://www.youtube.com/watch?v=EFhORh0p2Pw
22 octobre 2019 @ 9 h 54 min
C’est vrai qu’elle est magnifique.
22 octobre 2019 @ 11 h 52 min
C’est une merveille, cette chanson.
Tiens, voici une version décoiffante de « Jeanne » :
https://www.youtube.com/watch?v=mALB8BaLsj8
Et une version de « Brave Margot » en créole :
https://www.youtube.com/watch?v=xu4hUzmGLAE
22 octobre 2019 @ 12 h 34 min
ça vaut le détour…
22 octobre 2019 @ 13 h 27 min
Bonsoir
Il ne faudrait pas oublier que Brassens passait ses étés à Lézardrieux (22) avec Pupchen et qu’on le rencontrait au sillon de Talberg (Larmor-Pleubian) où il se balladait .,pipe au bec .
Les autochtones respectaient son anonymat !
Et l’automne venu ,il regagnait Paris en laissant un chèque au curé du village .
Il passa à Lezar son dernier été .
27 novembre 2019 @ 18 h 05 min
En complément :
:
https://www.ouest-france.fr/bretagne/lezardrieux-22740/lezardrieux-l-ancien-refuge-de-georges-brassens-en-vente-5933689
27 novembre 2019 @ 23 h 03 min
J’ai résidé moi-même non loin de là.
28 novembre 2019 @ 7 h 48 min