Amis de la vérité toute nue et du poulet basquaise réunis, bonjour ! Nous sommes le mercredi 15 juin, 27è jour de Prairial dédié à la verveine. Pour notre part, nous dédions ce billet à la reine du scat. Bon, ce n’est pas parce que on aime le scat que l’on est obligatoirement scatophile.
Décédée un 15 juin en 1996 à Beverly-hills, elle était née au mois d’avril 1917 à Newport. Elle s’appelait ELLA FITZGERALD. Un timbre de voix remarquable, une grande capacité d’improvisation, particulièrement en scat, voila ce qui a fait son succès. Personne n’a oublié cette interprétation de « Mack the knife » d’après « l’opéra de quat’sous » (vidéo). Au cours d’un concert à Berlin en 1960, elle est victime d’un trou de mémoire. Elle poursuit en improvisant alternativement, scat et paroles inventées. Elle commence à chanter dès l’âge de seize ans au théatre Apollo de Harlem à New York. Elle commence véritablement sa carrière solo en 194. Au début, chanteuse de swing, elle aborde aussi le bebop, elle est la reine du scat, et elle a joué du blues, de la samba, du gospel, et même des chants de Noël. Ses concerts sont souvent enrichis par des imitations d’autres chanteurs; elle imite en particulier à la perfection les voix et les gestes aussi bien de Rose Murphy que de Louis Armstrong.
ELLA FITZGERALD a interprété les plus grands compositeurs comme Cole Porter, Gershwin, Duke Ellington, avec qui elle fera une tournée fantastique en Europe. Elle a accompagné aussi bien Dizzy Gillespie que Count Basie ou Franck Sinatra. S’il fallait citer un ou deux disques de sa production, je garderai, « Porgy and Bess » et « Ella and Louis ». Mais toute son œuvre est à consommer sans modération. A la fin de sa vie, victime d’un terrible diabète, elle était devenue pratiquement aveugle et du être amputée des jambes.
Voila pour aujourd’hui, en attendant un prochain billet, portez vous bien.
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