Amis de la poésie et de la bouillie d’avoine réunies, bonjour ! Nous sommes le lundi 20 octobre 2014, 29è jour de vendémiaire dédié à l’orge. L’orge fait partie de l’alimentation humaine depuis plusieurs milliers d’années, bien qu’elle soit relativement peu consommée dans notre quotidien. Céréale aux multiples usages, elle entre dans la fabrication du malt, qui compose la bière et le whisky. On connaît également la confiserie nommée « sucre d’orge » : sa fabrication traditionnelle se faisait en mélangeant du sucre avec de la tisane d’orge. A propos de la théorie des genres, il faut savoir que selon les usages, l’orge est féminine… ou bien masculin. Nature, elle est féminine : de l’orge hâtive; décortiqué, il est masculin : de l’orge mondé ou perlé.
J’ai voulu rendre un petit hommage à cet immense poète qu’était Jean-Roger Caussimon au motif qu’il s’est éteint un vingt octobre en 1987 lui qui était né en 1918. Entre temps il nous a légué quelques unes des plus belles chansons de son temps reprises par les plus grands depuis Léo Ferre jusqu’à Arno, en passant par Catherine Sauvage, les frères jacques, Gainsbourg et tant d’autres. Il fut l’une des têtes d’affiche du cabaret le lapin agile pendant de nombreuses années et c’est là qu’il rencontra Ferré et que naquit une amitié qui jamais ne se délia.
Acteur de théâtre, de cinéma et de télévision, il fut un des pionniers des dramatiques à la radio, notamment sur France culture. Durant la seconde guerre mondiale il est fait prisonnier en Silésie. Il « profitera » de sa captivité pour écrire de nombreux poèmes et une pièce de théâtre qui connu un vrai succès, la parodie de Faust.
Les musiques de léo Ferré vont contribuer beaucoup à sa notoriété, on se souvient de Monsieur William et A la Seine. Marcel Carné lui offrira un rôle dans Juliette ou la clé des songes aux côtés de Gérard Philippe. C’est sur les conseils de José Artur que Pierre Barouh lui fera enregistrer ses premiers disques.
On se souvient encore de sa participation dans le fameux film de Tavernier Le juge et l’assassin pour lequel il écrira plusieurs chansons dont La commune est en lutte et La complainte de bouvier l’étrangleur. Après sa mort, ses cendres furent répandues à la pointe des poulains à Belle-île-en-mer. J’avoue que j’ai une faiblesse pour Comme à Ostende quelque soit l’interprète.
Allez, merci de votre visite, portez vous bien et à demain peut-être.
Caussimon…. je me souviens l’avoir vu, une fois où le soir il devait jouer dans une pièce des Tournées Barret. Il était à la table à côté, dans le snack où je venais avec ma famille de temps en temps : le restaurant était tenu par la mère du peintre Richard Texier. Je n’ai pas osé l’aborder, bien qu’à ce moment-là il n’y eût encore que lui et nous à table.
Quant à l’orge, mon père paysan m’avait appris qu’il en existait deux sortes : l’escourgeon, ou orge d’hiver (semé à l’automne, comme le blé) qui avait besoin de la gelée pour naître (je pense que c’est le meilleur, celui qui sert germé pour les boissons) ; et l’orge de printemps ou baillarge, exclusivement utilisée pour la nourriture des bestiaux.
20 octobre 2014 @ 7 h 05 min
Il y a aussi l’orge laid, pas cher du tout, on l’a à l’oeil… Bonne journée et bonne semaine.
20 octobre 2014 @ 7 h 23 min
Et v’là! Au moins celle là, on ne me la reprochera pas.
Salut à toutes et tous, le bonjour te va,Cénobite. Que la semaine te soit prospère. (le premier qui rajoute youp la boum, je le mords.ndlc)
21 octobre 2014 @ 11 h 12 min
toujours un plaisir de te lire.
21 octobre 2014 @ 14 h 03 min
salut Erwan
bravo pour le jeu de mot. tu m’épates et tu m »amuses toujours un peu plus…mais
tes articles sont tous plus intéressant les uns que les autres. Encore merci
bonne soirée Annie des Cötes d’Armor
20 octobre 2014 @ 17 h 03 min
merci à toi, bonne semaine.
20 octobre 2014 @ 17 h 17 min