Amis de la sérénitude et de l’omelette aux champignons réunies, bonjour ! Nous sommes le mardi 22 octobre 2013, 1er jour de brumaire, dédié à la pomme dans le calendrier républicain mais où l’on fête les Salomé. Elle se reconnaîtra ! Ce 22 octobre marque aussi le jour anniversaire de la naissance du grand, très grand Georges Brassens. Les cénobites tranquilles marque chaque année cet évènement majeur.
Il est né en 1921 à Sète qui autrefois se nommait Cette, ceci pour la petite histoire. En 1940, agé de 19 ans, il monte à Paris et trouve asile chez Jeanne Le Bonniec que l’on retrouvera dans ses chansons plus tard. « La jeanne » et « la cane de Jeanne », c’est pour son mari qu’il va écrire « chanson pour l’auvergnat ». En 1943 il est envoyé en Allemagne via le STO, service du travail obligatoire. Lors d’une permission, il s’évade et trouve refuge chez Jeanne où il se cache jusqu’à la fin de la guerre. Adhérent à la fédération anarchiste, il écrira de nombreux articles pour « Le libertaire »
En 47, il rencontre celle qui sera la compagne de toute une vie, Joha Heiman, d’origine estonienne, qu’il surnommait Püppchen, la petite poupée. Bien que ne vivant pas ensemble, ils resteront amants jusqu’à la fin. C’est pour elle qu’il écrivit « La non demande en mariage ». C’est Patachou qui va le faire découvrir au public et en 52, c’est le premier 33t. A la fin des années soixante, le fameux duo qu’il composait avec Pierre Nicolas à la contrebasse, s’enrichit d’un jeune guitariste de talent Joël Favreau. Une de ses chansons, les Deux Oncles, (tonton Nestor, vous eûtes tort, je vous le dis tout net…) où il renvoie dos à dos les deux camps opposés de la Seconde Guerre mondiale, lui vaut des inimitiés. Il en fera état dans une chanson ultérieure, Mourir pour des idées, ici en vidéo.
Il va mourir en octobre 1981. Il est inhumé, presque comme dans sa chanson Supplique pour être enterré sur la plage de Sète, non pas au cimetière marin de Sète où est enterré Paul Valéry, mais au cimetière du Py, juste au-dessus de l’étang de Thau. Ce cimetière est aussi appelé « le ramassis » car c’est le cimetière dit « des pauvres » en opposition au cimetière marin qui domine la mer. Voici la photo culte qui immortalise la rencontre des trois monstres sacrés de la chanson française, Brel, Ferré, Brassens. C’était le 6 janvier 1969 à l’initiative du journaliste de « Rock’n Folk » François-René Christiani, la photo est de Jean-Pierre Leloir. Cela s’est passé dans un petit appartement de la rue Saint Placide à Paris.
Georges Brassens a vendu environ 20 millions d’albums de son vivant, de 1953 à 1981, ce qui constitue un record pour quelqu’un ayant commencé à vendre de la musique dans les années 50 et dont le style était largement (et volontairement) hors mode en 1970. Avec Moustache et d’autres de ses amis, Brassens fit néanmoins une petite incursion dans le jazz avec Elégie pour un rat de cave, créé en hommage à sa compagne. Je crois bien que Brassens est le premier chanteur dont je me souvienne avoir entendu la voix à la TSF, mon père me faisait écouter Gare au gorille et ma mère ne trouvait pas ça drôle du tout, il ne m’a jamais quitté depuis. Je vais trouver une place tout en haut de ma galerie de portraits.
Allez merci de votre visite, portez vous bien et à demain peut-être.
Mon poète préféré ! L’air de ne pas y toucher, il était solide le Gorille !
22 octobre 2013 @ 6 h 23 min
quels talents de poête il avait avec une maîtrise absolue de la langue française, un vocabulaire d’une richesse époustouflante, et des musiques recherchées!
comme beaucoup j’ai toute sa discographie et connais pratiquement toutes ses chansons par coeur (de même que celles du grand Jacques).
cette photo du trio trône en bonne place dans mon coin audio
merci pour cet hommage
22 octobre 2013 @ 7 h 24 min
Lediazec, Nivobode, Hobo-lullaby: Cela fait plaisir de voir que ce vieux Georges a encore ses fans.
22 octobre 2013 @ 11 h 02 min
J’ai eu le plaisir immense de boire un café, juste à côté de sa table, un mardi de marché, à Paimpol, où il avait ses habitudes quand il venait à Lezardrieux. Il aimait le coin parce qu’on lui foutait la paix… Et ça, le breton sait y faire !
22 octobre 2013 @ 17 h 20 min
Brassens…. j’ai eu l’honneur de visiter sa tombe, qu’il partage d’ailleurs avec trois autres membres de sa famille, dont sa sœur. Et comme il se doit, un pin a été planté derrière la sépulture. J’en ai fait plein de photos, deux heures avant que quelqu’un ne barbote mon appareil. Ce sont encore les photos qui me manquent le plus !
Ah Georges, au moins ta proximité de l’étang de Thau rend-elle ta petite sieste plus tranquille, avant d’aller chevaucher ta cavale poétique.
23 octobre 2013 @ 1 h 46 min
Je crois que sa « supplique pour être enterré… » c’était surtout celle-là: foutez moi la paix. Merci d’être passé sur ce petit blog.
23 octobre 2013 @ 7 h 18 min
Toute notre jeunesse, que de nuit à chanter ses chansons, je l’ai vu sur scène en 1964 et je garde toujours une de ses photos qu’il m’a dédicacée!!!!!Merci à toi salut et fraternité
23 octobre 2013 @ 8 h 41 min
Un salut sincèrement retourné.
23 octobre 2013 @ 10 h 08 min
« ♫… les amis de Georges…♪ » (air connu)
RadioBrassens.com diffuse 24h/24h les interviews et chansons de Brassens,
chantées par lui-même ou par des artistes de tous horizons.
http://listen.radionomy.com/radiobrassens.m3u.
D’la balle! comme dirait mon petit fils.
Salut à toutes et tous.
23 octobre 2013 @ 17 h 38 min
Je ne connaissais pas. Merci pour l’info.
24 octobre 2013 @ 7 h 03 min