Amis de l’épigramme et du chou braisé en cocotte réunis, bonjour ! Ah, l’épigramme, oui je sais, cela vous agace un tantinet, cette récurrente allusion aux figures de style quelque peu désuètes. Celle-ci est très ancienne et fit la renommée de certains philosophes dès l’antiquité; en voici deux exemples:
« Ils sont à table ils ne mangent pas ils ne sont pas dans leur assiette et leur assiette se tient toute droite verticalement derrière leur tête. » Jacques Prévert
Ou encore celle-ci du grand Voltaire: « Il est vrai, j’ai raillé Saint-Médard et la Bulle; Mais j’ai sur la nature encore quelque scrupule: L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer Que cette horloge existe et n’ait point d’horloger. »
Deux épigrammes pour entamer ce samedi donc. Oui je sais, c’est la saint Médard, mais figurez vous que, histoire de faire son intéressante, mon aïeule se refusait à utiliser les dictons par trop éculés, elle ne m’a donc rien légué concernant celui là. Je vous propose donc celui ci dans le seul but de vous expliquer ce qui va suivre : A la saint Médard, le cénobite se lève tard… Résultat des courses je suis très en retard sur mon timing et je ne sais fichtrement pas par quel bout je vais attaquer ce 1481è billet.
Evoquons donc la fourche. La fourche, comme chacun le sait, est un outil qui a les dents longues et qui est surtout utilisé pour empaler les zombies dans les films de genre. Ceci étant, quelque part entre Nîmes et le Mont Aigoual, dominant la vallée de la Vidourle, il existe un magnifique village Cévenol qui a fait de la fourche son fond de commerce. En effet, c’est à SAUVE que l’on trouve le conservatoire de la fourche, attention, la vraie fourche à trois becs en bois de micocoulier. Ici point question de fourche fantaisie made in Taïwan. La recette est tenue secrète depuis près de dix siècles. Mais si vous tenez absolument à faire l’acquisition de la véritable fourche de Sauvé, assurez vous qu’elle porte bien la fameuse « cravate » en écorce; c’est un label aussi solide que l’abeille de Laguiole. Maintenant je vous laisse libre sur le choix de votre victime, l’actualité foisonne de malfaisants dont les têtes (à claques) orneraient bien les piques et fourches du petit peuple le jour où celui-ci va se souvenir qu’il est souverain. Et puis tiens, un chant d’adieu à Clément MERIC:
Allez, merci de vos (nombreuses) visites (500 visiteurs hier), portez vous bien et à demain peut-être.
Rien à voir, mais bon…
38 TONNES.Un chauffeur de
poids lourd a été contrôlé
avec 2,16 grammes d’alcool,
jeudi soir à Fleury-en-Bière
(Seine-et-Marne)
.Libération du 08/06/2013
Bonne journée à toutes et tous!
8 juin 2013 @ 7 h 01 min
Merci pour cette belle chanson de Lény Escudero. Il y a longtemps que je ne l’avais pas entendue.
La dernière fois que j’ai vu chanter ce grand homme c’était pour le gala de soutien à la librairie « la plume noire » à lyon, incendiée par les fascistes (tiens déjà !). Ce fut un grand moment (la soirée) mais Lény Escudero avait déjà bien vieilli !
Bon courage en tout cas et bravo pour cette ponctualité que je n’assure plus de façon temporaire.
8 juin 2013 @ 11 h 25 min
En tous cas, pour moi c’est toujours un plaisir de te lire.
8 juin 2013 @ 12 h 55 min
500 visites, respect éternel ! (Et bien mérité, sans aucun doute… )
8 juin 2013 @ 18 h 04 min
La rançon ce sont les spams qui déferlent par vague de cent dans la boite à commentaires.
9 juin 2013 @ 8 h 02 min
Le cénobite a beau se lever tard un jour de saint Médard, 500 visites cela mérite bien une pause avec un 12 ans d’âge voire même 15.
Bonne journée à l’ermite de Keramoal
9 juin 2013 @ 7 h 49 min
Jamais trop tard pour un pure malt.
9 juin 2013 @ 8 h 03 min