Amis de la perfide Albion (y-en a) et de la panse de brebis farcie réunies, bonjour !
Je ne pouvais pas laisser passer le 31 août sans entonner avec vous cette chanson qui a accompagné tant de nos soirées quelque peu agitées. Celle-ci est d’autant plus intéressante qu’elle relate un fait historique. Il s’agit de la prise du « HMS KENT », bâtiment appartenant à sa très gracieuse majesté dont on voit ici une représentation, par un petit navire « la confiance » commandée par Surcouf, corsaire Malouin.
Le 7 octobre 18OO (?), dans la baie du Bengal, le Kent, navire anglais de guerre face à La Confiance. A trois hommes contre un, deux canons pour deux, le Kent était sûr de vaincre. Surcouf, fin tacticien, réussit toutefois à donner à ses hommes le courage nécéssaire à la prise du Kent. Soixante-dix anglais furent tués, dont le capitaine, et seuls (!) vingt hommes de Surcouf succombèrent.
La légende nous a légué ce fameux dialogue: «Officier anglais : Nous, Anglais, nous nous battons pour l’honneur, et vous les Français, vous vous battez pour l’argent ! Robert Surcouf : Chacun se bat pour ce qui lui manque ! »
Cela ne l’a pas empêché de finir baron et armateur et porteur de la légion d’honneur. Il faut reconnaître qu’il n’a pas le profil de Long John Silver ou de Barberousse et qu’il fait davantage penser à un gras bourgeois de l’époque… En tous cas, un malouin malin :
Bon, allez, c’est la fin des vacances, je vous parie deux paquets de lessive contre un paquet de mer à la pointe du raz que le soleil va revenir ! En attendant, portez vous bien et à demain peut-être.
Amis de la littérature baroque et du poulet vinaigre réunis, bonjour !
Puisque nous sommes semble t-il condamnés à vivre dans la République des affreux, en voici un tout droit sorti de l’imagination d’une jeune femme bien plus avenante que sa créature. La figurine, vous l’aurez reconnue, fait partie de la collection des Mighty que vous pouvez retrouver ICI
Le 30 août 1797, naissance de Mary GODWIN (Mary SHELLEY) à Londres. Ecrivaine, auteure en particulier du célèbre roman: Frankenstein. Fille du philosophe anarchiste William Godwin et de l’écrivaine féministe Mary Wollstonecraft (qui meurt quelques jours après l’avoir mise au monde). A 17 ans, Mary s’enfuit du domicile paternel (William Godwin pourtant partisan de la libération de la femme s’opposant à sa liaison avec un homme marié), pour vivre et voyager avec le poète Percy Bysshe Shelley. Ce dernier, devenu veuf, l’épousera en 1816. En 1818, le roman de Mary (écrit alors qu’elle n’avait que 19 ans) « Frankenstein, or the Modern Prometheus » est publié à Londres, d’abord sans nom d’auteur. Le succès est immédiat pour ce chef d’oeuvre de la littérature fantastique.
En 1822, après la mort tragique du poète Shelley en Italie lors d’un naufrage en mer, elle retourne en Angleterre où elle se consacre à l’éducation de son seul fils vivant, à éditer les oeuvres de Shelley et à poursuivre sa propre oeuvre littéraire, écrivant six autres romans ainsi que des pièces de théâtre et des nouvelles. Victime d’une attaque de paralysie, elle meurt à Londres le 1er février 1851, âgée de 54 ans.
Outre l’adaptation au cinéma de son « Frankenstein », une pièce inspirée par le célèbre mythe sera jouée à la Biennale de Venise, le 26 septembre 1965, par le « Living Théâtre ».
Tout à fait autre chose. Je sais que ça va faire des envieux, mais bon. Hier, bravant l’humidité qui sied tant à notre chère Bretagne, ma fiancée et moi nous sommes offert une longue ballade en forêt de…Secret défense ! Résultat, première cueillette de la saison et un joli panier de pied-de-mouton et girolles. Le soir même ils accompagnaient à merveille un filet de boeuf « cuit-d’bleu-sur-une-allumette » avant de céder la place à une lichouserie de chez Traon (Morlaix) le meilleur patissier de la région.
Allez, bon appétit, merci de votre visite, portez vous bien et à demain peut-être. Ah oui, une dernière chose, mon secrétariat me charge de vous rappeler que vous pouvez voter pour ce blogue. Au bas de la colonne de droite.
Amis de la bretonitude et du kig sal aux lentilles réunis, bonjour !
Voici l’histoire d’un drôle de paroissien qui nous a laissé des textes époustouflants sur la condition paysanne de ce 19ème siècle. Lorsque j’ai lu « mémoires d’un paysan bas-breton » publié aux éditions an here il y a une dizaine d’années, j’ai d’abord cru à une imposture tant la force du texte était présente. Il est mort un 29 août en 1905 ce qui lui vaut de rejoindre notre galerie de portraits.
Jean-Marie Déguignet, né le 19 juillet 1834 à Guengat, est issu d’une famille de condition très modeste. Son père était fermier à sa naissance, mais au bord de la ruine, il perdit son bail deux mois plus tard. Il dut louer un vieux taudis rue Vily à Quimper. Deux ans après, il emménagea avec sa famille dans un penn-ty au village de Guelenec à Ergué-Gabéric où il vendit ses services chez des fermiers pour huit à douze sous par jour.
Sa famille subit de plein fouet la misère engendrée par l’épidémie de mildiou des années 1845 et 46 – celle qui provoqua l’émigration des Irlandais. Il devint donc mendiant. Après cette crise, il parvint à se faire engager dans plusieurs fermes comme vacher, notamment à la ferme-école d’agriculture de Kermahonnet en Kerfeunteun. Récupérant des feuilles oubliées par des élèves, il apprend à écrire et lire le français par lui-même.
En 1854, il s’engagea dans l’armée de Napoléon III. Il y restera 14 ans. Il participa à la Guerre de Crimée, à la campagne d’Italie, à la soumission de la Kabylie en Algérie, ainsi qu’à l’expédition du Mexique. Lors de ces campagnes il apprit l’italien et l’espagnol, aidé en cela par ses connaissances en latin apprises au catéchisme. Il servit successivement dans le 37e, le 26e, le 63e et le 7e régiment d’infanterie de ligne.
Revenu en Bretagne, il se maria et devint fermier à Ergué-Armel pendant 15 ans. Il sera ensuite tenancier d’un débit de boisson, puis agent d’assurances. Sa femme mourut alors dans un delirium tremens, et il abandonna ce commerce.
Il obtint ensuite une licence pour être débitant de tabac à Pluguffan. Mais en butte à l’opposition du curé qui incitait depuis sa chaire au boycott de son commerce, car Déguignet était ouvertement anticlérical, il dut quitter la commune au bout de quelques années.
Retombé dans la misère, il passera ses dernières années à Quimper où il fréquentait la bibliothèque municipale pour y lire les journaux républicains. Il rédigea même sa vie par deux fois, car il en avait vendu le premier manuscrit à Anatole Le Braz et cru que ce dernier avait voulu faire disparaître son témoignage.
Il fut retrouvé mort à la porte de l’hospice de Quimper, le matin du 29 août 1905.
Si l’occasion vous en est donnée, jetez vous sur un de ses textes, vous ne regretterez pas le voyage.Vous pouvez aussi voir le site grandterrier.net
Allez, bonne lecture, portez vous bien et à demain peut-être.
Amis de la révoltation (je viens de l’inventer) et du pâté d’alouette réunis, bonjour !
Il y a 83 ans, le 28 août 1927, avaient lieu les funérailles et l’incinération de Nicola SACCO et Bartoloméo VANZETTI au cimetière Forest Hill de Charleston au USA.(Photo de droite)
Ecoutons Joan Baez pendant quelques secondes et souvenons nous que le pouvoir, tous les pouvoirs, n’ont jamais mis plus de force et de rage qu’à vouloir éradiquer l’anarchisme.
Il doit y avoir une bonne raison ! Réfléchit petit scarabée…
Mais, revenons à l’actualité.
Toujours à propos de la peine de mort, une pétition circule actuellement sur le Net et plus précisément sur les sites de Libération et de BHL pour sauver Sakineh Mohammadi-Ashtiani, cette iranienne condamnée à la lapidation pour adultère et complicité de meurtre. Même madame Bruni-Sarkozy s’est fendue d’une lettre, largement reprise par les médias, Giscard d’Estaing est atterré, Ségolène Royale est scandalisée, le tout-Paris est « boulversifié » devant une telle barbarie. Et l’Arabie Saoudite Mme Bruni, et la Chine Mme Royal, et les Etats-Unis M’sieu d’Estaing…La chaise électrique est-elle moins barbare que la pendaison ? Le garrotage plus distingué que l’injection létale ? La fusillade plus civilisée que la décapitation ? Bien sûr que non ! Une fois de plus l’enjeu est ailleurs. La Chine et les Etats-Unis sont les deux plus gros pourvoyeurs de condamnés à mort sur cette planète mais, il est hors de question de froisser leur susceptibilité commerciale.
L‘Iran pour sa part est en ligne de mire de la coalition que des humoristes avisés ont baptisé USRAEL. Je vous en parlait il y a quelques mois et je maintiens mon analyse. Il faut préparer les opinions publiques à une guerre « préventive » contre ce pays. On nous refait le coup de Saddam et de ses armes de destruction massive. Aujourd’hui, on fait peser la menace nucléaire, d’un pays barbare, antidémocratique, capable de faire lapider une jeune femme. Les forces américaines sont déjà prépositionnées dans le golfe, seule, l’évolution de la politique Turque à l’égard d’Israël retarde les plans du Pentagone. Voici ce que déclarait notre Président il y a quelques jours lors de sa rencontre avec les ambassadeurs: Téhéran « alimente la violence et l’extrémisme dans la région. Mais surtout, il représente aujourd’hui la principale menace à la sécurité internationale dans un domaine majeur, la prolifération nucléaire« . Il a par ailleurs souligné que « si un accord crédible ne pouvait être conclu, alors l’isolement de l’Iran s’accroîtrait inexorablement. Face à une menace qui se préciserait, il faudrait aussi nous organiser pour protéger et défendre les Etats qui se sentiraient menacés ». Je n’ai bien entendu aucune sympathie pour les régimes théocratiques pas plus celui là qu’un autre mais, comme dit Fidel Castro dans une récente interview: « j’aimerais me tromper ».
Allez, merci de votre visite, portez vous bien dans ce monde de furieux et, à demain peut-être.
Amis du surréalisme et de la dure réalité réunis, bonjour !
Si je vous dis Emmanuel Rudzitsky, je vous connais, vous allez rester aussi songeur qu’une poule devant une clé à molette…Et pourtant, si je vous dis Man Ray, subitement tout s’éclaire et vous revoyez la croupe hospitalière de Kiki de Montparnasse se prenant pour le violon d’Ingres.
Man RAY donc, puisque c’est de lui que l’on parle, est né à Philadelphie un 27 août en 1890, il est mort à Paris en 1976. Entre les deux il a fait de la photographie un art véritable. A New York avec son ami Marcel Duchamp, ils ont bien tenté de représenter la forme américaine du mouvement Dada, avant de conclure: « Dada ne peut pas vivre à New York ».
En juillet 1921, Man Ray revient en France et Duchamp le présente aussitôt aux surréalistes, Aragon, André Breton, Paul Eluard, Philippe Soupault… Evidemment, il s’installe à Montparnasse et ne tarde pas à tomber amoureux du fameux modèle Kiki de Montparnasse. Il va aussi rencontrer Paul Poiret qui va lui permettre de réaliser beaucoup de photos de mode.(à gauche,Man Ray et Duchamp sur les hauteurs de Paris)
C‘est en 1925 que ses oeuvres seront présentées lors de la première exposition surréaliste de la galerie Pierre en compagnie de Jean Arp, Max Ernst, Miro et Picasso, excusez du peu !
Ami des mécènes Marie-Laure et Charles de Noailles, il tournera son troisième film, Les mystères du château de Dé dans leur villa de Hyères (1929). Il avait tourner auparavant, A quoi rêvent les jeunes films (1924).
Pendant trente ans, Man Ray va révolutionner l’art photographique, en 1940 il rejoint Lisbonne et s’embarque pour les Etats-Unis en compagnie de Salvador Dali et Gala ainsi que le cinéaste René Clair. A Hollywood il rencontre Juliet qui deviendra sa femme et se remet à la peinture.
Il va rejoindre quelques grands noms du surréalisme en devenant Satrape du collège de Pataphysique en 1963. Inhumé au cimetière de Montparnasse, on peut lire sur sa tombe son épitaphe:Unconcerned, but not indifferent – Détaché mais pas indifférend.
A l’heure du tout numérique, il est intéressant de se souvenir de ces bricoleurs de génie qui ont fait de la photographie, un art à part entière. Allez, portez vous bien et à demain peut-être.
Amis de la liberté (sans adjectif) et de la réglisse (sans adjuvant) réunies, bonjour ! Oui, je vous rappelle que nous sommes le 9 de fructidor, journée consacrée à la réglisse qui est comme chacun le sait tout à fait indiquée dans la lutte contre le mauvais cholestérol. Ca c’est pour ceux qui aurait fait quelques excès durant l’été.
Quelques réflexions sur le monde tel qu’il va. Les expulsions, les démantèlement des camps, tout cela est trop grave pour qu’on puisse s’en détourner. Une évocation du monde Gitan par Kusturica pour ne pas oublier, à travers un extrait de son film « le temps des gitans ». Qui se souvient que les Tziganes ont été victimes d’un génocide durant la deuxième guerre mondiale. Pour eux, c’était le triangle noir des asociaux. Henriette ASSEO, spécialiste du monde Tzigane, nous explique que le génocide à concerné sans doute entre 350 000 et 600 000 d’entre eux. Aujourd’hui, les cathos essaient de se refaire une virginité en dénonçant le sort réservé aux migrants. Même Boutin y va de sa menace: « Si ça continue…Faut qu’ça cesse, sinon, j’m'en va quitter l’UMP » et Galouzeau lui, y va de son couplet lyrique « … une tache sur le drapeau de la France » et le curé, et l’évêque et même et oui…Sa très grandiose Sainteté monsieur le Pape en personne. On me dit que, chez ces gens là, habituellement on vote à droite…Etonnant non !
A l’heure où de sinistres relents franchouillards abreuvent nos sillons, je vous recommande la lecture du livre de Xavier Rothéa. Epuisé je crois mais mis en ligne dorénavant. http://infokiosques.net/spip.php?ar…
Le terme “gens du voyage” est une création du législateur français, utilisé pour remplacer celui de “nomade” après 1978. Ce terme sert de façade hypocrite à la désignation d’une minorité présente depuis au moins six siècles sur le territoire français : les Roms. Ceux-ci sont plus connus sous des dénominations exogènes telles que Tsiganes, Gitans, Bohémiens ou endogènes telles que Manouches, Sinti, Kalé, Rroms ou encore Roms. Ce dernier terme est de plus en plus employé, notamment par les militants des mouvements d’émancipation des Roms, pour désigner l’ensemble des ces populations, de manière à faire valoir leur unité culturelle et historique.
Tout à fait autre chose qui n’a rien à voir.
Un fan de Kylie Minogue qui avait photographié son idole, s’est vu censurer cette photo sur Facebook !
Très franchement on se demande pourquoi. Encore que, quand on voit comment elle tient son micro, on comprend l’air béat du nounours…
Mais bon, faut avoir l’esprit mal placé ce qui, vous en conviendrez, n’est pas du tout le style de ce blogue. Hein, quoi, comment ?
Tiens, vous vous souvenez du volcan qui empêchait tout un chacun de prendre l’avion et qui avait (il a toujours) un nom imprononçable…Et bien son activité continue et donne lieu à de magnifiques photos dont celle-ci: Ah l’Islande, se baigner dans les sources d’eau chaude au milieu de la neige…
Non, ne quittez pas ce site, vous êtes bien sur « les cénobites tranquilles » un billet quotidien d’humeur et d’humour. Mais jusqu’à la fin du mois on s’autorise quelques errances au pays du n’importe quoi. Alors, profitez en, donnez l’adresse à vos amis, ils vous seront reconnaissants. erwandekeramoal.canalblog.com le blogue qui parle de vous…En attendant la rentrée, portez vous bien et à demain peut-être.
Amis des printemps libérateurs et des moules marinières réunis, bonjour !
Vous rappelez vous de Ricet Barrier ?
Ricet Barrier est un auteur-compositeur-interprète humoristique. Il est principalement connu à travers les interprétations que les Frères Jacques ont donné de nombre de ses chansons (Dolly 25, les Spermatozoïdes, La marchande de poissons…). Il a eu un collaborateur de longue date, Bernard Lelou (né Georges Weil). Ils ont travaillé étroitement tant au niveau des paroles que de la musique jusqu’à la mort de celui-ci en 1990.
Ricet Barrier a interprété des chansons pour plusieurs émissions télévisées enfantines telles que l’ours Colargol, Saturnin le canard (dont il est co-auteur des dialogues et a aussi prêté sa voix au personnage de Saturnin) et la série des Barapapas (dont il est le narrateur et la voix unique de la première série).
On lui doit également avec son trio vocal la résurrection d’une belle chanson française ancienne, Belle qui tiens ma vie, chantée a capella.
Grand Prix de l’Académie du disque en 1958, pour son premier album. Bon, c’est encore l’été, on peut rigoler…
Maintenant il faut que j’aille au jardin pour tenter de réparer les dégats causés par la famille Taupe. On dit que les gens du voyage apprécient le hérisson en ragout, je vais me renseigner sur le civet de taupe…Peut-être que Madame « dans ma cuizine » a une recette !
En attendant, portez vous bien et à demain peut-être.
Amis de la poésie et des pâtes all’arrabiata, bonjour !
Difficile pour « les cénobites » de ne pas saluer le jour anniversaire de la naissance du grand Léo. Le 24 août 1916, naissance de Léo FERRE à Monaco. Poète, anarchiste, auteur-compositeur-interprète de chansons et écrivain. Il naît dans une famille aisée et très jeune se passionne pour la musique. A 9 ans, ses parents le placent en pension dans un collège religieux à Bodighera en Italie; il y passera 8 ans (lire « Benoît Misère ») et découvrira à 14 ans le mot « anarchie » dans les pages d’un dictionnaire. En 1935, il arrive à Paris pour y étudier le droit. Lorsque la guerre éclate, il est mobilisé jusqu’en août 40. De retour à Monaco, il commence à composer. En février 1941, il se produit pour la première fois en public. En 1946, il retourne à Paris, où commence véritablement sa vie d’artiste. Il se produit dans des cabarets, il y rencontre Jean-roger Caussimon (voir le billet du 24 juillet), rencontre fertile en amitiés et en créations. Mais le succès tarde à venir et sa compagne le quitte « La Vie d’artiste ». Edith Piaf lui vient en aide en interprètant une de ses chansons « Les Amants de Paris ». En juin 1950, il enregistre son premier disque (78t). En 1952, Catherine Sauvage enregistre sa chanson « Paris-Canaille » qui devient rapidement un succès national. Léo est véritablement lancé. En mars 1955, il est en vedette à l’Olympia. Dès lors tout va très vite, il adapte les textes des poètes, Rimbaud, Verlaine, Aragon, Baudelaire. Le succès est au rendez-vous et l’argent aussi. Mais en 1961, il est victime de la censure, un de ses albums est pilonné: « Mon général », « Regardez-les », etc. Dès lors ses chansons se font plus engagées: en 1964, c’est « Franco la muerte », mais aussi « Ni Dieu ni Maître ». Début 1968, il collabore au « Monde libertaire » (qu’il aidera ensuite par des galas de soutien comme ce 10 mai 68) et à la revue « La Rue ». En 1969, il enregistre son spectacle à Bobino, puis part s’installer en Toscane (Italie). Sa carrière et son succès se poursuivront au delà des frontières, mais il continuera de soutenir « Le Monde libertaire », « Radio Libertaire » et le « Théatre Libertaire de Paris ». Malade, il meurt en Toscane le 14 juillet 1993.
» Cette parole d’Evangile Qui fait plier les imbéciles Et qui met dans l’horreur civile De la noblesse et puis du style Ce cri qui n’a pas la rosette Cette parole de prophète Je la revendique et vous souhaite NI DIEU NI MAITRE «
Il fallait bien ça pour une reprise. Allez, portez vous bien et à demain peut-être.
Amis de la libre circulation et de la Belon réunies, bonjour !
L‘heure se rapproche où il va falloir mettre un terme à cette parenthèse vinicolo-touristique. L’étoile du nord nous a guidé jusqu’à la baie du mont Saint Michel et le port de Cancale. La Bisquine est à sec et attend son carénage de fin de saison. Les étals regorgent d’huitres et de moules, et les trottoirs de touristes en tongs, il paraît même que le homard redevient accessible; la faute au réchauffement qu’ils disent… Force est de reconnaître que le muscadet qui accompagnait les moules ne valait pas un Chasseloir de chez Chereau-Carré, preuve à lui tout seul qu’il existe d’excellents muscadets. Maintenant, cap à l’ouest où nous attendent les lapins de Keramoal. Les choses devraient reprendre leur cours normal, et « les cénobites tranquilles » retrouver son aspect habituel fait d’humeur et d’humour. En tous cas, c’est sympa à vous d’avoir suivi les tribulations du blogue pendant ces quelques jours de transhumance. Allez, portez vous bien et à demain peut-être.
Amis des cimes enneigées et de la fondue réunies, bonjour !
Et pourtant, comme disait Jean Ferrat, que la montagne est belle. Surtout quand on est tout là haut. Seulement voila, à un moment ou à un autre, il faut bien en redescendre. Nous on a choisit les gorges de la Bourne (cherchez pas, y-a pas de contrepèterie) ça descend, ça descend, ça n’en finit pas de descendre et puis, ça tourne, ça tourne, ça n’en finit pas de tourner… Ajoutez à cela le fait que par moment il faut croiser d’autres pélerins qui ont eu l’idée saugrenue de monter pendant votre descente. Enfin, voici la vallée et là, commence un nouveau challenge, il s’agit de regagner le nord en évitant de croiser les hordes d’aoutiens contre lesquelles bison futé nous a mis en garde. Alors, on prend les petites routes, les chemins de traverses, on fait du tourisme buissonnier. Et puis cela permet de s’arrêter dans chaque patelin qui porte un nom de grand cru. C’est pourquoi je vous poste ce billet depuis Sancerre, avec un peu de retard dû à un orage particulièrement apocalyptique. J’avais conservé l’adresse d’un bougnat, genre « comme à la maison » où l’andouillette à la chavignolaise, on vous la servait bien avant qu’on en redemande, comme la bière à Amsterdam. Surprise en arrivant, le patron et son équipe s’était transformé en une sympathique famille de souriants Vietnamiens. Je n’ai rien contre l’ouverture culturelle mais, entre les nems au crabe et l’andouillette, mon choix est fait. -Dis donc erwandekeramoal, tu ne serais pas en train de nous refaire le coup de l’identité nationale ? -Mais non. D’ailleurs, j’ai commandé mon andouillette et, surprise, je sais que vous l’attendez, il y avait même un superbe GITTON père et fils, un Sancerre rouge costaud de chez costaud mais bon, avec l’andouillette chavignolaise, rien n’est trop costaud. Allez, la suite au prochain billet; en attendant portez vous bien et à demain peut-être.
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